Plantes sauvages comestibles et très utiles
Dès la fin de l’hiver, les terres nues et retournées du potager (et les bords de pelouse) voient fleurir les premières «mauvaises herbes» dont des plantes sauvages comestibles. Elles méritent d’être conservées au moins en partie, car elles nourrissent les pollinisateurs au sortir de l’Hiver (surtout le lamier et le pissenlit) et nous aussi, car elles sont comestibles !
Sans avoir eu besoin de cultiver, on peut déjà récolter et les mélanger aux salades cultivées ou en accompagnement de plats (il est préférable de ne pas se faire de salades uniquement de fleurs sauvages au moins le temps de s’habituer à ces plantes beaucoup plus riches en minéraux).
Cardamine hirsute (Cardamine hirsura), c’est une annuelle comestible, riche en vitamine C. Elle indique des sols riches en potassium. Elle est parfois très abondante mais c’est une annuelle, de petite taille, qui s’arrache ou se retourne assez facilement.
Lamier pourpre (Lamium purpureum), c’est une annuelle très utile aux pollinisateurs qui ont peu de nourriture au sortir de l’hiver. Elle est présente sur les sols riches en azote et en bases.
Pissenlit (Taraxacum officinale), bien connu, offre pollen et nectar abondant à tous tes pollinisateurs (abeilles, bourdons, papillons) qui sortent d’hivernage. Ses graines seront ensuite précieuses à une époque où il en
reste peu, pour les chardonnerets, linottes, verdiers …
Toutefois pour limiter leur développement et éviter l’envahissement, vous pouvez prélever les fleurs pour faire une gelée, prélever les jeunes feuilles pour faire une salade dépurative …
Si le pissenlit devient vraiment envahissant, c’est signe d’un sol tassé (piétiné) et / ou trop riche en matière organique animal.
(ici butiné par une abeille solitaire Andrène grise)
Photos et rédaction Mathieu T’Flachebba
mathieutflachebba@gmail.com